Congo : à Brazzaville, au rendez-vous des ex-présidents africains

L’« information » a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux, mais elle était fausse. Blaise Compaoré, l’ancien président burkinabè, n’était pas à Brazzaville les 16 et 17 septembre, au moment du coup d’État du général Diendéré, mais à Rabat.

Blaise Compaoré accueillant Denis Sassou Nguessoà Ouagadougou, en octobre 2009. © ISSOUF SANOGO/AFP

Blaise Compaoré accueillant Denis Sassou Nguessoà Ouagadougou, en octobre 2009. © ISSOUF SANOGO/AFP

Publié le 21 septembre 2015 Lecture : 1 minute.

« Blaise » a donc suivi les péripéties du putsch depuis le Maroc – qui a été l’un des premiers pays africains à le condamner. Reste que si la rumeur a fait florès, c’est parce que Compaoré s’est déjà rendu au Congo à deux reprises depuis sa chute. Le président Denis Sassou Nguesso (DSN), avec qui il a toujours entretenu de bonnes relations, n’est en effet pas homme à renier ses amitiés lorsqu’elles ne sont plus politiquement correctes.

Peuvent en témoigner le Ghanéen Jerry Rawlings, le Malien Moussa Traoré, le Sénégalais Abdoulaye Wade, le Béninois Nicéphore Soglo, le Nigérian Olusegun Obasanjo, le Cap-Verdien Pedro Pires, le Santoméen Miguel Trovoada et quelques autres anciens chefs d’État, tous reçus au palais du Plateau lors de leurs passages dans la capitale congolaise.

la suite après cette publicité

Commentaire d’un diplomate français qui le connaît bien : « DSN ne s’ingère pas dans les affaires des autres, mais il est le seul à ne pas laisser tomber ses pairs quand ils ne sont plus au pouvoir ; sur ce plan, il a pris la place laissée vacante par Houphouët et par Bongo père. »

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image