Cinéma : un antihéros palestinien

Avec « Amours, larcins et autres complications » le réalisateur palestinien Muyad Alayan signe une comédie atypique.

Amours, larcins et autres complications, de Muayad Alayan (sortie en France le 30 septembre) © ASC DISTRIBUTION

Amours, larcins et autres complications, de Muayad Alayan (sortie en France le 30 septembre) © ASC DISTRIBUTION

Renaud de Rochebrune

Publié le 30 septembre 2015 Lecture : 1 minute.

Évidemment, il n’aurait pas dû voler cette voiture israélienne, Mousa. Il s’en aperçoit rapidement quand, après l’avoir conduite dans l’endroit désert où il entend cacher son larcin, il découvre dans le coffre un soldat de Tsahal entravé… Et le voilà, alors même qu’il était sur le point de s’acheter un visa pour quitter la région, obligé de fuir la police de l’État hébreu et les miliciens palestiniens à la recherche de celui qu’ils ont enlevé. Un polar ? Non. Une sorte de tragi-comédie atypique qui ne craint pas de lorgner vers le burlesque et l’absurde. Et dont l’antihéros est un délinquant sans envergure et sans cruauté qui rêve simplement de changer de vie. Un film original dans l’univers du cinéma palestinien.

http://www.dailymotion.com/video/x2v8a69

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Amours, larcins et autres complications de Muayad Alayan (sortie le 30 septembre en France).

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