Cinéma : les disparus du Wakhan

Pour son premier film, le réalisateur Clément Cogitore a planté son décor dans les montagnes afghanes en 2014. On y suit le capitaine Antarès Bonassieu qui commande un petit groupe de soldats stationné à la frontière du Pakistan. Un film de guerre énigmatique, à la frontière du fantastique.

Capture d’écran YouTube. © DR

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Renaud de Rochebrune

Publié le 30 septembre 2015 Lecture : 1 minute.

Vallée du Wakhan, Afghanistan, à la frontière du Pakistan. Éloignée de tout, une section de militaires français surveille, à partir de plusieurs postes d’observation, les environs très escarpés où circulent des moudjahidine insurgés. La tension, permanente, va atteindre son comble quand, un par un, quatre soldats disparaissent mystérieusement nuit après nuit.

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Pour tenter de les retrouver, le capitaine se décide à parler sérieusement avec la population locale. Et même avec les chefs talibans qui ont également perdu des combattants sans savoir pourquoi, dans cette contrée où les hommes semblent pouvoir se volatiliser. Un film de guerre aux allures de conte métaphysique voire de polar fantastique, fort réussi pour une première réalisation, qui a pour grand mérite de souligner à quel point il est toujours essentiel d’essayer de comprendre l’autre, fût-il un étrange étranger ou même votre ennemi. Sans que pour autant ce qui est mystérieux cesse nécessairement de l’être…

Ni ciel, ni terre, de Clément Cogitore (sortie en France le 30 septembre).

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