Témoignage : en France, le racisme se porte bien (aussi) dans le milieu culturel

Dans « Quel dommage que tu ne sois pas plus noire », la comédienne Yasmine Modestine fait le constat, en France, d’un milieu culturel gangrené par le racisme.

La comédienne  Yasmine Modestine. © Édition Max Milo.

La comédienne Yasmine Modestine. © Édition Max Milo.

ProfilAuteur_SeverineKodjo

Publié le 2 octobre 2015 Lecture : 1 minute.

« Il n’y a pas de gens comme vous » au casting ; « Vous avez des voix spéciales » ; « Quand tu chantes comme ça, on se croirait dans les champs de coton »… Pas aisé d’être acteur en France quand on n’est pas blanc ! À partir de son expérience, la comédienne métisse Yasmine Modestine – à qui l’on reproche souvent d’être soit trop noire soit pas assez ! – revient, à la manière d’une conversation entre amis, sur le racisme qui gangrène le milieu culturel.

Théâtre, cinéma, musique, mode, publicité… la France peine toujours à réserver à ses propres enfants une place de choix lorsque leur peau n’est pas immaculée. Pis, elle blanchit l’Histoire, préférant ne pas voir par exemple qu’Alexandre Dumas ou le duc Alexandre de Médicis (inspirant un des personnages dans Lorenzaccio, de Musset) étaient métis. Un réquisitoire sans appel.

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La comédienne Yasmine Modestine. © Édition Max Milo.

La comédienne Yasmine Modestine. © Édition Max Milo.

Quel dommage que tu ne sois pas plus noire, de Yasmine Modestine, éd. Max Milo, 238 pages, 18 euros.

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