Nigeria : le président du Sénat amené de force au tribunal

Au Nigeria, le président du Sénat est têtu, mais certains juges aussi.

Muhammadu Buhari a fait de la lutte contre la corruption une promesse de campagne © Sunday Alamba/AP/SIPA

Muhammadu Buhari a fait de la lutte contre la corruption une promesse de campagne © Sunday Alamba/AP/SIPA

ANNE-KAPPES-GRANGE_2024

Publié le 28 septembre 2015 Lecture : 1 minute.

Accusé de ne pas avoir déclaré l’intégralité de ses revenus et convoqué par le Tribunal du code de conduite (une juridiction spéciale chargée d’examiner les cas de fausses déclarations de patrimoine et de revenus), Bukola Saraki a ignoré les injonctions de la cour et refusé de comparaître. Saraki est, de par sa fonction, le troisième personnage de l’État, mais les magistrats ne se sont pas laissés impressionner et ont émis un mandat d’arrêt contre le récalcitrant.

Lequel a été amené de force au tribunal, le 22 septembre, avant d’être libéré sous caution. L’affaire a été ajournée au mois d’octobre, mais promet déjà d’avoir valeur de test pour le Congrès progressiste (APC) du président Buhari, qui a fait de la lutte contre la corruption une promesse de campagne.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image