« Même pas peur » : après Charlie, les Français ont peur, mais de quoi ?

Dès le lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo, en janvier dernier, la photographe et documentariste Ana Dumitrescu a pris la décision de tourner un film.

Capture d’écran. © DR

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Renaud de Rochebrune

Publié le 6 octobre 2015 Lecture : 1 minute.

Non pas pour rendre compte de cet événement tragique surmédiatisé mais pour en examiner le contexte, et en particulier pour faire apparaître comment s’est alors développée en France « une cristallisation des peurs ». Autrement dit pour se demander comment une peur liée à ce massacre s’est conjuguée à une peur liée à la crise économique et sociale avant de « muer vers une peur des autres ».

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Une enquête qui consiste en une série d’entretiens avec des chercheurs et des écrivains, d’Alain Touraine à Mirna Safi ou Olivier Le Cour-Grandmaison, mais aussi des humoristes (Samia Orosemane) ou des dessinateurs (Halim Mahmoudi), qui ne sont pas tous très connus mais qui tous posent des questions pertinentes sur l’état de la société française et l’anxiété qui la ronge sans remède pour l’instant. Un long-métrage stimulant, donc. Mais s’agit-il vraiment de cinéma ?

>> Même pas peur, d’Ana Dumitrescu (sortie en France le 7 octobre).

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