Algérie – France : quand Abdelmalek Sellal sollicite Tracfin

Le Premier ministre algérien a sollicité Tracfin pour s’assurer que l’argent ayant servi au rachat de FagorBrandt ne venait pas d’Algérie, n’avait pas été versé en liquide et ne provenait pas de sources non identifiées.

Issad Rebrab au The Africa CEO Forum, en mars 2015 © Jacques Torregano/J.A.

Issad Rebrab au The Africa CEO Forum, en mars 2015 © Jacques Torregano/J.A.

Publié le 13 octobre 2015 Lecture : 1 minute.

Peu avant le rachat de FagorBrandt, l’entreprise française d’électroménager, par l’industriel Issad Rebrab (montant de la transaction : 200 millions d’euros), Abdelmalek Sellal, le Premier ministre algérien, a sollicité Tracfin, service de renseignements rattaché au ministère français des Finances et des Comptes publics.

Objet de la requête ? S’assurer que l’argent qui, en 2014, a servi au rachat de la société par Cevital, le groupe de Rebrab, ne venait pas d’Algérie, qu’il n’a pas été versé en liquide et qu’il ne provenait pas de sources non identifiées. Selon nos informations, l’organisme français n’a pas donné suite. Pour au moins deux raisons : l’accord liant le gouvernement de Manuel Valls à Cevital, le groupe de Rebrab, est confidentiel, et l’argent ayant servi à cette acquisition est parfaitement « traçable ».

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