Burkina : Ablassé Ouédraogo, président du Faso autrement
Ils ne pensent qu’à ça. Qui, de ces quatorze candidats, sera le prochain président du Burkina Faso ?
Présidentielle au Burkina : une autre histoire est en marche
Un an après l’insurrection populaire qui a chassé Blaise Compaoré du pouvoir et un mois après le coup d’État manqué des hommes de l’ex-régiment de sécurité présidentielle, les Burkinabé sont impatients de tourner la page de la transition. Ils sont appelés aux urnes le 29 novembre.
À 62 ans, le président du Faso autrement croit dur comme fer à ses chances pour la présidentielle. Il est d’ailleurs perçu comme un sérieux outsider. Après avoir été investi comme candidat par son parti, à la mi-juin, ses propos dans une interview accordée à Jeune Afrique, dans laquelle il présentait ses origines ethniques et religieuses comme des atouts, ont toutefois provoqué une vive polémique au Burkina et terni quelque peu son image de rassembleur.
Avant de créer son propre parti, fin 2011, et d’être élu député, en 2012, sous l’étiquette de ce dernier, Ablassé Ouédraogo a, comme d’autres opposants, été membre du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et occupé des fonctions au sein de l’exécutif sous la présidence de Blaise Compaoré. Il a été successivement ministre des Affaires étrangères (1994-1999), puis conseiller spécial du président. Économiste reconnu, il a ensuite occupé des postes dans différentes institutions internationales : à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), dont il a été directeur général adjoint, et au sein de l’Union africaine, pour laquelle il a joué les médiateurs, notamment dans la crise malgache.
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