Daesh : Washington change son fusil d’épaule

La stratégie américaine consistant à former et à armer des groupes rebelles pour les envoyer combattre l’État islamique (EI) en Syrie a fait long feu.

Combattants des Unités de protection du peuple kurde (YPG), à Hassaké, en Syrie. © DELIL SOULEIMAN/AFP

Combattants des Unités de protection du peuple kurde (YPG), à Hassaké, en Syrie. © DELIL SOULEIMAN/AFP

Publié le 20 octobre 2015 Lecture : 1 minute.

Après avoir annoncé, fin septembre, une pause de ce programme aux résultats très mitigés, le Pentagone a décidé de le faire « évoluer vers un modèle qui va procurer plus de capacités de combat ». Concrètement, cette « évolution » s’est traduite par le largage de 50 tonnes de munitions et d’armes légères dans le nord du pays, où la constitution des Forces démocratiques syriennes (FDS) a été annoncée le 11 octobre.

Selon le porte-parole des Unités de protection du peuple kurde (YPG), principale composante des FDS, celles-ci « incluent des Kurdes, des Arabes, des Syriaques et tous les autres ». Depuis l’irruption de l’EI sur le champ de bataille syrien, les YPG ont été le seul groupe à enregistrer des succès durables contre les jihadistes et à leur reprendre du terrain. En outre, elles ne sont pas visées par les bombardements russes, qui ciblent essentiellement des groupes rebelles dans l’ouest du pays.

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