Burkina : Djibrill Bassolé muscle sa défense
L’ex-ministre des Affaires étrangères de Compaoré, accusé de complicité avec les auteurs du coup d’État manqué, a recruté une armée d’avocats.
Accusé de complicité avec les auteurs du coup d’État manqué du 17 septembre et inculpé, entre autres, d’attentat à la sûreté de l’État, meurtre et collusion avec des forces étrangères en vue de déstabiliser la sécurité intérieure, Djibrill Bassolé, l’ex-ministre des Affaires étrangères de Compaoré, a recruté pour sa défense une armada d’avocats venus de tous les horizons
Parmi eux, le Burkinabè Dieudonné Bonkoungou, qui s’occupe de son cas depuis le début et lui rend régulièrement visite dans sa geôle ouagalaise ; Marc Le Bihan, l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats du Niger, qui fut un temps le conseil de Hama Amadou, le président de l’Assemblée nationale ; et Rustico Lawson-Banku, le bâtonnier de l’Ordre des avocats du Togo, qui, dans le passé, a eu pour client Loïk Le Floch-Prigent, l’ancien patron d’Elf.
À Paris, c’est Me Alexandre Varaut qui assure sa défense. Il s’est fait un nom en Afrique en défendant, à la fin des années 1990, le mercenaire Bob Denard, et plus récemment, Philippe Verdon et Serge Lazarevic, deux otages français détenus au Sahel. D’autres avocats, parmi lesquels un Togolais et un Français, devraient bientôt rejoindre l’équipe.
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