Lutte anticorruption : même les « Chinafricains » sont épinglés

L’offensive ani-corruption menée par le président Xi Jinping s’étend désormais aux activités en Afrique d’opérateurs chinois.

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Publié le 17 novembre 2015 Lecture : 1 minute.

Après s’en être pris aux « tigres » (les gros bonnets installés au pays), les services anticorruption menés par l’intraitable Wang Qishan, membre du Politburo et vieil ami du chef de l’État, s’attaquent aux « moucherons » (les hommes d’affaires véreux vivant hors des frontières nationales).

Troubles

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Cent exilés sont ainsi recherchés – pour des faits de corruption dans la plupart des cas. Lancée tambour battant en mars 2013 par le président Xi Jinping, la lutte contre la corruption n’épargne pas les acteurs troubles de la « Chinafrique ».

Ancien des services secrets chinois, le discret Sam Pa, intermédiaire controversé dans plusieurs projets extractifs africains, a été arrêté le 8 octobre à Pékin dans le cadre d’une enquête sur les activités de Su Shulin, l’ex-président de la compagnie pétrolière publique Sinopec, active sur le continent.

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