Chinafrique : et si l’Éthiopie était le modèle à suivre ?

C’est l’un des rares pays subsahariens cités parmi les mieux placés pour tirer profit des changements structurels en cours en Chine.

Le chinois Huajian Group s’est installé dans la zone industrielle de Dukem, en Éthiopie. © DR

Le chinois Huajian Group s’est installé dans la zone industrielle de Dukem, en Éthiopie. © DR

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© Vincent Fournier pour JA

Publié le 17 novembre 2015 Lecture : 1 minute.

Plus que tout autre État du continent, l’Éthiopie a fait des efforts considérables pour se construire une base industrielle. « Nous disposons d’une main-d’œuvre nombreuse et compétente, notamment grâce à des structures de formation technique. De plus, le gouvernement a massivement investi dans les infrastructures et a largement amélioré l’environnement des affaires. C’est pour cela que défilent à Addis-Abeba les délégations officielles venues d’Asie », indiquait en août à Jeune Afrique Arkebe Oqubay, le conseiller spécial du Premier ministre éthiopien.

Zone économique spéciale

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Ce pays, qui ne dispose pas de ressources naturelles minières ou pétrolières, a réussi à bâtir avec la Chine une relation basée sur le commerce et l’investissement dans les infrastructures ainsi que dans l’industrie manufacturière.

Mi-2015, les dirigeants chinois et éthiopiens ont ainsi posé près d’Addis-Abeba la première pierre de ce qui devrait devenir en 2020 la plus grande zone économique spéciale (ZES) du territoire. Un investissement estimé à 400 millions de dollars (environ 360 millions d’euros) qui sera financé par China Exim Bank.

Des investisseurs chinois, notamment privés, comme Huajian, l’un des plus grands fabricants de chaussures au monde, y sont déjà installés. Ce dernier y emploie 3 500 ouvriers et compte porter ce chiffre à 40 000 à terme.

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