Chinafrique : Pékin poursuit son offensive dans le BTP

Alors que dans les mines et l’agriculture africaines, la présence chinoise pourrait fléchir, l’offensive asiatique ne se dément pas dans le BTP.

Le chantier du nouveau terminal de l’aéroport de Lomé, construit par les chinois. © Jacques Torregano/J.A.

Le chantier du nouveau terminal de l’aéroport de Lomé, construit par les chinois. © Jacques Torregano/J.A.

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 17 novembre 2015 Lecture : 1 minute.

Elle s’est même accentuée ces dernières années en raison de grandes surcapacités, les besoins intérieurs chinois ayant été revus à la baisse.

« Ces groupes, étatiques pour la plupart, ont désespérément besoin de nouveaux chantiers. Leurs dirigeants voyagent en permanence à l’étranger pour vendre services et équipements », souligne Jean-Joseph Boillot.

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Travailleurs locaux

Selon l’économiste français, « les gouvernements africains ont une carte à jouer pour doper leurs infrastructures en profitant de cette offensive chinoise… à condition de s’assurer que les travailleurs locaux sont employés sur ces chantiers ».

Le consultant chinois George Su, qui travaille sur des projets de coentreprise entre Australiens et Chinois un peu partout dans le monde, estime pour sa part que « les groupes chinois sont extrêmement compétitifs. Si les autorités des pays africains mettent en place des politiques de contenu local, les Chinois s’y plieront, comme ils l’ont fait en Europe, aux États-Unis et en Australie ».

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