Sénégal – Photographie : Ibrahima Thiam, dans le regard des autres

À l’occasion de la 10e édition des Rencontres de Bamako, « Jeune Afrique » revient sur quelques pionniers, et leurs héritiers, de la photographie africaine.

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Publié le 9 novembre 2015 Lecture : 1 minute.

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Les pionniers de la photographie africaine

À l’occasion de la 10e édition des rencontres de Bamako, « Jeune Afrique » revient sur quelques pionniers de la photographie africaine. Et sur leurs héritiers contemporains, qui travaillent sur la mémoire.

Sommaire

Saint-Louis du Sénégal fut le siège, au début du siècle dernier, d’une incroyable effervescence photographique. Meïssa Gaye, Mama Casset, Doudou Diop sont autant de noms qui ont marqué cette histoire en façonnant une manière de regarder. Originaire de cette même ville, Ibrahima Thiam (39 ans) collectionne depuis l’enfance les images défraîchies par les années qui ont trait, de près ou de loin, à son histoire familiale.

Avec Clichés d’hier, il présente à Bamako une installation « revisitant l’espace commercial d’un studio photographique au XXe siècle ». Les quelque 350 images qu’il a collectées forment ainsi un patchwork aux multiples significations.

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Portraits d’une époque, de plusieurs époques, elles illustrent une grande vitalité créative comme un besoin de se mettre soi-même en scène. Mais peut-être n’est-ce pas là le plus important : agglomérées, choisies, élues, positionnées par Ibrahima Thiam, elles sont une sorte d’autoportrait à travers autrui, au mépris de la mort. Comme pour démontrer que l’autre, fût-il d’un siècle passé, reste la condition des possibles.

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