Polémique Rebrab-Bouchouareb : Alger joue l’apaisement

Inquiètes des effets de la polémique entre le milliardaire algérien, première fortune du pays, et le ministre de l’Industrie, les autorités algériennes tentent une conciliation. Pas facile.

Issad Rebrab, patron de Cevital, à Tunis le 13 mars 2013 © Ons Abid pour Jeune Afrique

Issad Rebrab, patron de Cevital, à Tunis le 13 mars 2013 © Ons Abid pour Jeune Afrique

Publié le 6 novembre 2015 Lecture : 1 minute.

La polémique entre Issad Rebrab, patron du groupe privé Cevital, et Abdeslam Bouchouareb, le ministre de l’Industrie et des Mines, menaçant de dégénérer gravement, le pouvoir algérien cherche désormais l’apaisement.

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Des émissaires ont tenté de convaincre l’homme d’affaires de rencontrer le ministre afin de solder les contentieux. « Ces passes d’armes à répétition donnent une mauvaise image du climat des affaires, confie un ex-ministre qui a joué les intermédiaires. Il est indispensable que les esprits s’apaisent rapidement. »

En déplacement à l’étranger depuis le début du mois, Rebrab s’abstient pour l’instant de rentrer au pays, accuse le ministre d’être à l’origine du blocage de plusieurs projets de son groupe et jure qu’un mandat d’arrêt a été délivré contre lui. Ce que les autorités démentent.

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