Tunisie : l’étrange trinité de Rached Ghannouchi

Président du parti islamiste Ennahdha, Rached Ghannouchi va-t-il troquer le discours identitaire très « clivant » qui est le sien depuis 2011 pour une approche plus fédératrice ?

Rached Ghannouchi © Ons Abid/J.A.

Rached Ghannouchi © Ons Abid/J.A.

Publié le 19 novembre 2015 Lecture : 0 minute.

Selon l’un de ses visiteurs, son vœu le plus cher serait que « les portraits d’Abdelaziz Thâalbi, de Habib Bourguiba et de Salah Ben Youssef soient un jour accrochés dans nos écoles ». Une manière subtile de donner satisfaction aux progressistes en faisant figurer Bourguiba dans cette trinité, tout en lui déniant d’être le seul fondateur de la nation tunisienne moderne puisqu’il l’oblige à cohabiter avec le très nationaliste Thâalbi, fondateur du premier Destour, et avec Ben Youssef, son grand rival.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image