Centrafrique : quand Bozizé et Adam draguent la France

Dans une lettre du 30 octobre adressée à Charles Malinas, l’ambassadeur de France à Bangui, Noureddine Adam propose un deal pour le moins surprenant.

Publié le 19 novembre 2015 Lecture : 1 minute.

En échange de son aide à la mise en place « d’une nouvelle transition », le premier vice-président du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FRPC), frange de l’ex-Séléka dirigée par l’ancien président Michel Djotodia, offre froidement à la France… l’exploitation du gisement pétrolier de N’Délé et de certains blocs situés au « nord-est de Birao ». Même démarche de la part de l’ancien président François Bozizé. Mais lui a choisi de s’adresser directement à François Hollande.

Paris, qui estime qu’Adam est l’ennemi public numéro un et considère que Bozizé a fait son temps, n’a pas donné suite…

Dans une lettre écrite en août à Kampala et transmise à la mi-octobre aux autorités françaises, « Boz » demande qu’il lui soit permis de se présenter à la présidentielle de la fin de l’année et réaffirme sa disponibilité « à engager des discussions franches sur les questions à l’origine de certaines incompréhensions ayant terni, à tort, mon image » vis-à-vis de ce pays. Comme on l’imagine, Paris, qui estime qu’Adam est l’ennemi public numéro un et considère que Bozizé (qui, malgré l’interdiction de voyager à laquelle il est soumis, a séjourné près d’un mois à Pretoria mi-octobre, avant de regagner Kampala) a fait son temps, n’a pas donné suite…

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