France – Cameroun : Atangana ne lâche rien

À Paris, l’Assemblée nationale pourrait se saisir du dossier de Michel Thierry Atangana, ce Français d’origine camerounaise emprisonné dans son pays natal pendant dix-sept ans et libéré le 24 février 2014.

Thierry Michel Atangana, le 21 octobre, au siège de Jeune Afrique. © Paul Mesnager pour Jeune Afrique

Thierry Michel Atangana, le 21 octobre, au siège de Jeune Afrique. © Paul Mesnager pour Jeune Afrique

Publié le 19 novembre 2015 Lecture : 0 minute.

Celui-ci est soutenu par le député (ex-socialiste) Olivier Falorni, qui aurait rallié à sa cause « dix à quinze » de ses collègues. Également épaulé par Christophe-André Frassa, sénateur Les Républicains et responsable du Cameroun au sein du groupe interparlementaire France-Afrique centrale, Atangana accuse le Quai d’Orsay et la cellule Afrique de l’Élysée de l’avoir abandonné pendant et depuis sa libération.

Résolu à se battre pour sa réhabilitation, il refuse de garder le silence et aurait décliné plusieurs propositions de reconversion (à l’Agence française de développement, au ministère des Affaires étrangères, etc.). En février dernier, il a sollicité en vain l’intervention de Jacques Toubon, le Défenseur des droits.

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