La Nouvelle Société textile sénégalaise se refait une jeunesse

La Nouvelle Société textile sénégalaise, ancien fleur national, modernise son outil de production et entend tripler sa force de travail, a appris « Jeune Afrique. »

Vue d’une usine textile. © Georges Gobet/AFP

Vue d’une usine textile. © Georges Gobet/AFP

Publié le 3 décembre 2015 Lecture : 1 minute.

Après sa relance, en mai, la Nouvelle Société textile sénégalaise, implantée dans la ville de Thiès, à 70 km de Dakar, a entamé la modernisation de son outil de production pour un investissement de 3,5 milliards de F CFA (5,3 millions d’euros) avec l’acquisition de nouvelles machines en Allemagne et en Italie, a appris Jeune Afrique.

Fleuron national

la suite après cette publicité

Selon nos informations, la filature, dirigée par Ibrahima Macodou Fall, veut atteindre au deuxième semestre de 2016 sa pleine capacité, avec un chiffre d’affaires de 20 milliards de F CFA et l’emploi d’environ 450 personnes (contre 120 pour le moment) à la fin de cette année. Une part de 80 % de la production de fil de coton de la NSTS est destinée à l’export (Maroc, Europe), les 20 % restants étant dévolus à l’industrie locale et à l’artisanat.

Depuis 2005, pas une seule fibre de coton n’a été transformée dans le pays en raison de la fermeture de cet ancien fleuron national.

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image