Polytechnique d’Alger, une nonagénaire toujours en pointe
Crise des vocations, offre pédagogique mal adaptée … L’Afrique ne produit pas assez d’ingénieurs, au risque de ralentir son développement économique. Focus sur les trop rares établissements de bon niveau de la zone francophone. Le cas de l’Algérie.
Formation : les écoles d’ingénieurs, avenir du continent
Crise des vocations, offre pédagogique mal adaptée … L’Afrique ne produit pas assez d’ingénieurs, au risque de ralentir son développement économique. Focus sur les trop rares établissements de bon niveau de la zone francophone.
Depuis 1925, l’Ecole nationale Polytechnique d’Alger forme 200 ingénieurs algériens par an. Au cours de leurs cinq années d’études, les polytechniciens se spécialisent dans l’une des treize options dispensées (génie électronique, génie civil, génie minier, hydrogéologie, génie mécanique, génie des matériaux, génie civil industriel, génie des procédés…) et réalisent des stages d’ouvrier, de technicien et d’ingénieur, bien souvent à l’étranger.
Plus de 12 000 ingénieurs sont sortis des rangs de l’ENP à ce jour, dont plusieurs sont devenus ministres – comme Youcef Yousfi, ministre de l’Énergie et des Mines jusqu’en 2015 et DG de Sonatrach dans les années 1980.
Frais de scolarité : 200 DZD (1,72 €)
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