La cellule régionale de renseignement contre Boko Haram connaît des fins de mois difficiles

Elle a été créée l’an dernier afin de rassembler toutes les informations disponibles sur Boko Haram, de les analyser et de les transmettre aux forces opérationnelles.

Des soldats nigériens patrouillent dans le nord du Nigeria, sur les traces de Boko Haram. © AFP

Des soldats nigériens patrouillent dans le nord du Nigeria, sur les traces de Boko Haram. © AFP

Publié le 27 novembre 2015 Lecture : 0 minute.

La Cellule régionale de fusion du renseignement, dont le siège est à Abuja, réunit des agents des cinq pays directement concernés par la menace : Nigeria, Niger, Cameroun, Tchad et Bénin, plus la France, les États-Unis et le Royaume-Uni. Si elle fonctionne « plutôt bien », de l’avis d’un responsable du renseignement d’un pays de la région, elle peine à trouver des financements.

Lors d’une réunion à Londres (18-19 novembre) destinée à améliorer son fonctionnement, les débats ont été avant tout budgétaires. « Chacun compte ses sous », déplore notre source. Le budget total est compris entre 800 millions et 900 millions de dollars.

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