Tunisie : l’UGTT frappée à la caisse
Le gouvernement de Habib Essid a-t-il trouvé le moyen de tempérer les ardeurs revendicatives de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ?
![Sami Tahri, porte-parole de l’UGTT © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/11/23/Sami-Tahri-porte-parole-de-lUGTT.jpg)
Sami Tahri, porte-parole de l’UGTT © AFP
Le 16 novembre, la circulaire 22 a été discrètement rendue publique. Elle autorise la Confédération générale tunisienne du travail (CGTT) et l’Union des travailleurs de Tunisie (UTT) à collecter les cotisations syndicales des salariés du secteur public, opération dont l’UGTT avait jusqu’ici le monopole.
Pour cette dernière, le coup est financièrement très rude. Va-t-elle devoir revoir à la baisse le financement de ses structures et de ses actions revendicatives ? Après une série de grèves sectorielles dans le public, au début de l’année, plusieurs mouvements venaient d’être annoncés dans le privé. Ainsi à Sfax (Centre), deuxième pôle économique du pays, une grève générale a été lancée le 19 novembre.
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