Tunisie : l’UGTT frappée à la caisse

Le gouvernement de Habib Essid a-t-il trouvé le moyen de tempérer les ardeurs revendicatives de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ?

Sami Tahri, porte-parole de l’UGTT © AFP

Sami Tahri, porte-parole de l’UGTT © AFP

Publié le 27 novembre 2015 Lecture : 1 minute.

Le 16 novembre, la circulaire 22 a été discrètement rendue publique. Elle autorise la Confédération générale tunisienne du travail (CGTT) et l’Union des travailleurs de Tunisie (UTT) à collecter les cotisations syndicales des salariés du secteur public, opération dont l’UGTT avait jusqu’ici le monopole.

Pour cette dernière, le coup est financièrement très rude. Va-t-elle devoir revoir à la baisse le financement de ses structures et de ses actions revendicatives ? Après une série de grèves sectorielles dans le public, au début de l’année, plusieurs mouvements venaient d’être annoncés dans le privé. Ainsi à Sfax (Centre), deuxième pôle économique du pays, une grève générale a été lancée le 19 novembre.

la suite après cette publicité

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image