Télécoms : en Côte d’Ivoire, le prix de la nouvelle licence dissuade les opérateurs

Plus rien ne semble aller entre les opérateurs de téléphonie mobile et l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI).

Vue du siège de l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire à Abidjan. © DR

Vue du siège de l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire à Abidjan. © DR

Publié le 12 décembre 2015 Lecture : 1 minute.

Selon nos informations, les 100 milliards de F CFA (152,5 millions d’euros) de la nouvelle licence mobile – dénommée licence globale -, qui permet aux opérateurs d’utiliser toutes les technologies du mobile et de l’internet, cristallisent les tensions. Une première série de négociations avait permis de porter le délai de paiement de ce montant de trois ans à quinze ans. Mais ce geste de l’État est jugé insuffisant par les opérateurs.

Le français Orange et le sud-africain MTN, les deux leaders du marché, ont transmis de nouvelles propositions au gouvernement. Ils souhaiteraient une baisse du prix, et surtout un échelonnement du paiement sur vingt ans. Contacté par Jeune Afrique, Bruno Koné, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, a confirmé que des discussions étaient en cours et a affirmé que le gouvernement restait ouvert à la négociation. Enfin, le coût exorbitant de la quatrième licence a découragé le marocain Wana, le français Yoomee et le vietnamien Viettel. Seul le libyen Green Network a soumis son offre au 30 novembre, date limite pour déposer sa candidature.

la suite après cette publicité

Au Cameroun – un marché comparable à la Côte d’Ivoire par l’importance de sa population, pour trois opérateurs -, le coût officiel des licences avait été fixé à 75 milliards de F CFA, mais ce prix a été négocié en bilatéral pour moins de 50 milliards de F CFA par opérateur.

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image