Liban : l’autre Frangié

Déserté depuis dix-neuf mois, le palais présidentiel de Baabda pourrait enfin retrouver un locataire.

Sleiman Frangié, leader du parti chrétien des Marada. © HUSSEIN MALLA/AP/SIPA

Sleiman Frangié, leader du parti chrétien des Marada. © HUSSEIN MALLA/AP/SIPA

ProfilAuteur_LaurentDeSaintPerier

Publié le 16 décembre 2015 Lecture : 1 minute.

Au pays du Cèdre, scindé entre le bloc du 8-Mars, favorable à la Syrie d’Assad, et celui du 14-Mars, proche de l’Occident et du Golfe, un consensus, introuvable depuis la fin du mandat, en mai 2014, de Michel Sleiman, semble se dégager autour de Sleiman Frangié, chef du parti chrétien des Marada, proche du 8-Mars. Petit-fils de président, fils d’un chef de milice tué pendant la guerre, plusieurs fois ministre, il est aussi l’ami d’enfance de Bachar al-Assad et s’était opposé au retrait des forces syriennes en 2005.

Selon ses dires, ce sont ses grands ennemis d’alors, Saad Hariri et Walid Joumblatt, qui ont proposé sa candidature face à celle du général Michel Aoun, autre chef du 8-Mars, laquelle est tout aussi conflictuelle que celle de l’ex-chef de milice Samir Geagea, du 14-Mars. En outre, contrairement à Aoun et à Geagea, Frangié serait vu d’un œil favorable à Téhéran et à Damas, comme à Washington et à Riyad.

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