Cinéma : Yitzhak Rabin, chronique d’un meurtre programmé

Décevant ces derniers temps, Amos Gitaï mérite de nouveau le titre de cinéaste israélien le plus talentueux avec « Le Dernier Jour d’Yitzhak Rabin », inspiré par l’assassinat du Premier ministre travailliste en novembre 1995.

En salles le 16 décembre. © Capture d’écran YouTube

En salles le 16 décembre. © Capture d’écran YouTube

Publié le 15 décembre 2015 Lecture : 1 minute.

Dans ce film-mosaïque, images d’archives, reconstitutions et reprises d’interviews permettent de revenir sur des aspects inédits du travail de la commission d’enquête chargée de faire la lumière sur le meurtre. Il ne s’agit pas d’élever une nouvelle statue en l’honneur de l’homme qui avait conclu avec Yasser Arafat un accord de reconnaissance entre Israël et l’OLP. Gitaï, tirant des fils en tous sens à partir de l’événement tragique, démontre comment celui-ci a été « programmé » par la droite israélienne, aujourd’hui au pouvoir, acharnée à détruire le processus de paix en diffamant Rabin, accusé d’être un traître « comme Pétain » et présenté à l’occasion comme rien de moins qu’un nazi.

Le Dernier Jour d’Yitzhak Rabin, d’Amos Gitaï (sortie à Paris le 16 décembre)

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