Gabon : le PDG serre les rangs

Dans la perspective de la prochaine présidentielle, en août 2016, Ali Bongo Ondimba (ABO), le chef de l’État, s’efforce de reprendre en main le Parti démocratique gabonais (PDG).

Ali Bongo Ondimba en campagne présidentielle, le 23 août 2009. © Joel Bouopda Tatou/AP/SIPA

Ali Bongo Ondimba en campagne présidentielle, le 23 août 2009. © Joel Bouopda Tatou/AP/SIPA

Publié le 17 décembre 2015 Lecture : 1 minute.

Celui-ci est en effet en proie aux dissidences, à la création de courants plus ou moins autonomes et souvent critiques à l’égard de la politique du gouvernement…

L’objectif est évidemment, dans chaque province, de mettre la formation au pouvoir en ordre de bataille. Après avoir écarté un certain nombre d’ex-caciques jugés peu efficace et/ou peu dignes de confiance, ABO compte s’appuyer sur quelques hommes d’influence comme Yves Fernand Manfoumbi, l’ancien directeur du Budget (qui fut chargé des discussions avec l’opposant Jean de Dieu Moukagni Iwangou à l’époque où il était question que ce dernier entre au gouvernement), Pacôme Moubelet-Boubeya, le ministre de l’Intérieur, Léon Nzouba, celui des Relations avec les institutions (par ailleurs nommé directeur de cabinet du président du PDG), ou encore Paul Biyoghé Mba, l’ancien chef du gouvernement.

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Le casting, auquel est associé Maixent Accrombessi, le directeur de cabinet du chef de l’État, est encore loin d’être achevé. Surtout dans les régions les plus « délicates » comme le Nord (Woleu-Ntem), où le PDG n’est pas vraiment en terrain conquis.

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