Kalaa Mpinga cherche des mines à reprendre
Après avoir été évincé en juin par ses partenaires chinois de la direction de Mwana Africa, présent dans le diamant, l’or et le nickel en RD Congo, au Zimbabwe et en Afrique du Sud, son fondateur, Kalaa Mpinga, veut voguer vers d’autres rives.
« Je négocie toujours ma sortie du capital du groupe, pas encore finalisée, regrette-t-il, mais cela ne m’empêche pas d’être déjà à l’affût d’opportunités sur le continent, dans le secteur minier, mais également dans les infrastructures de transport, l’électricité, et l’agro-industrie », précise cet ancien cadre dirigeant d’AngloAmerican. Le Congolais estime avoir les moyens d’investir « dans un ou deux projets intéressants », et ce même s’il n’a pas encore revendu ses parts dans Mwana Africa.
« Je réfléchis à la création d’un fonds d’investissement avec d’autres patrons d’Afrique australe et j’ai de bons contacts parmi les investisseurs institutionnels », estime-t-il. Selon lui, le secteur minier recèlera de belles occasions au début de 2016. Parmi celles-ci, des mines de son ancien employeur AngloAmerican, qui vient d’annoncer un plan de cession drastique entraînant une diminution de ses effectifs de 85 000 personnes. Kalaa Mpinga a pris langue à ce sujet avec son patron, l’Australien Mark Cutifani, qu’il connaît bien.
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