Sécurité : le parc du W dans la ligne de mire

C’est sur la base de renseignements jugés sérieux fournis par (notamment) le Niger que la France déconseille depuis le 4 décembre à ses ressortissants de se rendre dans le parc national du W.

Des gendarmes burkinabè dans une rue de Ouagadougou. © Issouf Sanogo/AFP

Des gendarmes burkinabè dans une rue de Ouagadougou. © Issouf Sanogo/AFP

Publié le 25 décembre 2015 Lecture : 1 minute.

« Nous avons reçu des informations selon lesquelles des jihadistes envisagent d’y enlever des étrangers », indique une source diplomatique. À cheval sur le Burkina, le Niger et le Bénin, cette forêt est très appréciée des touristes. Des coupeurs de route y sévissent depuis longtemps, mais, depuis peu, des hommes armés d’un autre genre y ont été aperçus : « Des bandits en relation avec les groupes jihadistes du Nord-Mali », indique une source sécuritaire nigérienne – et non, comme annoncé par plusieurs dépêches, des membres de ces mêmes groupes.

À la mi-novembre, les forces de l’ordre nigériennes y ont arrêté sept hommes en contact avec des Peuls des environs de Tillabéri (nord de Niamey) qui avaient rejoint les rangs du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) en 2012, lorsque ce groupe occupait une partie du Nord-Mali et contrôlait la ville de Gao. « Ils voulaient faire du parc leur sanctuaire, et enlever des touristes étrangers pour le compte des groupes terroristes », précise notre source.

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