Terrorisme : Iyad Ag Ghaly, toujours influent, toujours insaisissable

Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Iyad Ag Ghaly, leader d’Ansar Eddine.

Iyad Ag Ghali © AFP

Iyad Ag Ghali © AFP

Publié le 6 janvier 2016 Lecture : 1 minute.

Détail de la couverture du J.A. n° 2868-2869. © J.A.
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Ils feront l’Afrique en 2016

Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive.

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Trois ans qu’il se terre quelque part au pied de l’Adrar des Ifoghas, aux confins du Mali et de l’Algérie. Trois ans que son ombre plane sur les négociations de paix et sur les actes de guerre qui n’en finissent pas de s’entrechoquer dans le Septentrion malien. Iyad Ag Ghaly, 57 ans, est insaisissable en dépit de la volonté affichée par Bamako et Paris – qui l’ont désigné comme l’ennemi public numéro un – de l’attraper, mort ou vif. Paradoxalement, jamais cette figure de la communauté des Ifoghas, qui a rejeté l’accord de paix signé en juin entre l’État malien et les belligérants, n’aura eu autant d’influence. « Il compte encore de nombreux soutiens chez les Touaregs et s’est imposé comme un chef jihadiste incontournable dans le Sahel », indique un bon connaisseur de la région.

Ces derniers mois, le leader d’Ansar Eddine a absorbé une des trois katibas d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et a parrainé deux nouveaux groupes terroristes dans le sud du Mali : le Front de libération du Macina, dans la région de Mopti, et la katiba Khalid Ibn Walid, à la frontière avec la Côte d’Ivoire. « La question qui se pose désormais, c’est : peut-on faire la paix sans lui ? » interroge un diplomate sahélien.

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