Congo : Denis Sassou Nguesso, campagne expresse
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Denis Sassou Nguesso, président du Congo.
Ils feront l’Afrique en 2016
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive.
Il n’a pas voulu attendre l’échéance de juillet pour ancrer au plus vite la nouvelle Constitution, dont l’une des dispositions l’autorise à briguer un troisième mandat. C’est donc le 20 mars que se tiendra la présidentielle à laquelle Denis Sassou Nguesso (DSN), 72 ans, sera certainement candidat. Une fois passée l’épreuve du référendum constitutionnel du 25 octobre 2015, contesté dans la rue par une opposition qui avait juré de le faire reculer – voire de le renverser -, le chef de l’État avait en quelque sorte fait le plus dur. Restait à avancer le calendrier, une décision attendue par l’opinion et par la plupart de ses proches.
Sassou, qui a fait taire au passage les ambitions de ses dauphins putatifs, s’apprête donc à partir en campagne sous l’œil mi-vigilant, mi-bienveillant d’une communauté internationale bien moins sévère à son égard qu’elle ne l’est visà-vis de son jeune voisin Joseph Kabila. Si, au sein d’une opposition multicéphale, nul ne semble en mesure de le concurrencer, DSN tient à ce que des candidats crédibles se présentent – d’où les nouvelles mesures prises dans le domaine de la gouvernance électorale.
Pour le reste, le locataire du palais du Peuple depuis dix-huit ans a promis, le 22 décembre devant le Parlement, que les nouvelles institutions (et, par voie de conséquence, son éventuel nouveau mandat) marqueraient « une rupture avec l’ordre ancien ». Rendus prudents par l’expérience et volontiers sceptiques, les Congolais aimeraient le prendre au mot.
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