Maroc : Abdelilah Benkirane, quitte ou double

Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement marocain.

Le chef du gouvernement marocain Abdelilah Benkirane lors d’un meeting du Parti justice et développement (PJD) le 14 juillet 2012 à Rabat. © Paul Schemm / AP / SIPA

Le chef du gouvernement marocain Abdelilah Benkirane lors d’un meeting du Parti justice et développement (PJD) le 14 juillet 2012 à Rabat. © Paul Schemm / AP / SIPA

fahhd iraqi

Publié le 6 janvier 2016 Lecture : 1 minute.

Détail de la couverture du J.A. n° 2868-2869. © J.A.
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Ils feront l’Afrique en 2016

Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive.

Sommaire

Le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD) devra démarrer l’année sur les chapeaux de roues. Dès le 14 janvier, il présidera une réunion cruciale du conseil national de son parti. L’enjeu : décider d’une date pour le congrès. Si celui-ci se tient avant les élections législatives (prévues en septembre), c’est que Benkirane va fort probablement passer la main.

En revanche, si le parlement du PJD décide d’un congrès postélections, c’est qu’il veut accorder à Benkirane une chance de garder les rênes du parti (qui devra alors amender son règlement intérieur) et du gouvernement. D’ailleurs, sa dernière année à la tête de celui-ci sera également charnière. Le chef de gouvernement tient entre autres à amorcer la réforme des retraites et à faire adopter la mesure lors de la dernière session parlementaire de sa législature. Pour cela, il devra jouer des coudes : à la deuxième chambre du Parlement, il ne détient pas de majorité et les syndicats l’attendent au tournant.

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