Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Mahamat-Saleh Haroun, réalisateur.
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive.
Le retour du grand réalisateur tchadien Mahamat-Saleh Haroun, dont on était sans nouvelles depuis Grigris, sorti en 2013, est annoncé pour le premier semestre 2016. L’unique cinéaste subsaharien récompensé au Festival de Cannes dans les années 2000 – il a reçu le Prix du jury en 2010 pour Un homme qui crie – et l’un des deux seuls, avec Abderrahmane Sissako, à avoir été en compétition pour la Palme d’or depuis 1998, vient de terminer un film sur le « système Habré ».
Centré sur une série de témoignages souvent inédits de victimes de tortures et autres sévices infligés sous le régime de l’ex-président tchadien – jugé aujourd’hui à Dakar -, ce long-métrage produit par Arte et intitulé sobrement Hissène Habré, une tragédie tchadienne n’a pas encore de date de sortie. Et il n’est pas décidé s’il sera uniquement programmé sur le petit écran ou s’il aura aussi droit au grand écran. Mais on attend avec impatience cette version tchadienne des années de plomb à N’Djamena.
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