RDC – Joseph Kabila : 2016 ne se fera pas sans lui

Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Joseph Kabila, président de la RDC.

Religion © ISAAC KASAMANI/AFP

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Publié le 6 janvier 2016 Lecture : 1 minute.

Détail de la couverture du J.A. n° 2868-2869. © J.A.
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Ils feront l’Afrique en 2016

Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive.

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« Une énigme enveloppée de mystère », disait de lui Jacques Chirac. À 44 ans, Joseph Kabila cultive plus que jamais sa nature profonde : secrète, imprévisible, déroutante – impénétrable, y compris pour son proche entourage. Où sera-t-il, que fera-t-il dans un an, au terme d’une année 2016 perçue comme celle de tous les dangers dans ce pays-continent de 80 millions d’habitants ? Pour ses opposants, qui n’ont en commun que l’impatience de le voir rendre le pouvoir, en novembre prochain, comme pour la communauté internationale, dont l’unique antienne est le respect des échéances constitutionnelles, il va de soi que le fils du Mzee aura rejoint le rayon des jeunes retraités de l’Histoire.

Reste que le processus électoral est en panne : calendrier global dépassé, fichier corrompu, insuffisance des moyens financiers, résidus d’insécurité préoccupants dans l’Est et au nord du Katanga – autant de raisons objectives pour souscrire à ce « dialogue national politique inclusif » que Kabila appelle de ses vœux. Regroupés au sein du Front citoyen 2016, les leaders de l’opposition s’y refusent et menacent de recourir à la désobéissance civile – autant dire à l’épreuve de force – pour conjurer tout « glissement » du calendrier. Joseph Kabila, lui, joue la carte du nationalisme, des grands travaux, des forces de sécurité qui lui sont très largement acquises et des Églises du réveil, sans rien dévoiler de ses intentions. Persuadé que, quelle que soit l’issue de l’année qui s’ouvre, elle ne s’écrira pas sans lui, ni contre lui.

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