RDC : Filimbi à la manœuvre contre Kabila

Considérés par les autorités comme partie prenante d’un « mouvement subversif », les jeunes militants du collectif Filimbi (pour la plupart en exil) ont été largement à l’initiative de la mise en place, le 19 décembre, du Front citoyen 2016, vaste regroupement d’ONG des droits de l’homme, de mouvements citoyens, de partis politiques et de personnalités publiques.

Franck Otete, Floribert Anzuluni et Yangu Kiakwama, à Paris, le 16 avril 2015 © Vincent Fournier/J.A.

Franck Otete, Floribert Anzuluni et Yangu Kiakwama, à Paris, le 16 avril 2015 © Vincent Fournier/J.A.

Publié le 28 décembre 2015 Lecture : 1 minute.

Objectif : « mutualiser les ressources » afin de « coordonner les actions » et d’exiger la tenue des élections dans les délais prévus par la Constitution. Depuis le 14 septembre, Filimbi s’efforce de convaincre les responsables politiques et les membres de la société civile opposés au « glissement » du calendrier électoral de la nécessité de « dépasser les ego » et de se regrouper au sein d’une plateforme unique.

À Bruxelles comme à Kinshasa et sur les réseaux sociaux, des échanges ont eu lieu avec Me Jean-Claude Katende, de l’Asadho ; Vital Kamerhe, le leader de l’UNC ; Moïse Katumbi, ancien gouverneur de l’ex-Katanga ; Félix Tshisekedi, de l’UDPS, et beaucoup d’autres. Mais c’est le 11 décembre, dans l’île sénégalaise de Gorée, lors d’un atelier de réflexion lancé par Filimbi et financé par les fondations Konrad-Adenauer (Allemagne) et Brenthurst (Afrique du Sud), que l’initiative s’est véritablement concrétisée. « Il ne restait plus qu’à attendre une date symbolique comme celle du 19 décembre – un an jour pour jour avant la fin du second mandat de Kabila – pour lancer le front », confie une source proche du dossier.

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