Cameroun : une nouvelle usine pour les successeurs de Rio Tinto ?

Comment désembourber le dossier Alucam ? Voilà plus d’un an que l’État camerounais ne parvient pas à trouver un repreneur pour les 47 % de l’usine d’aluminium d’Édéa, près de Douala, dont Rio Tinto Alcan s’est désengagé. Début janvier 2016, c’est le groupe financier Lazard qui a été retenu pour trouver le successeur.

Le site d’Alucam, au Cameroun. © DR

Le site d’Alucam, au Cameroun. © DR

Publié le 5 janvier 2016 Lecture : 1 minute.

Selon les informations de Jeune Afrique, deux entreprises – leurs noms ne sont pas connus – ont été retenues à l’issue d’un appel à manifestation d’intérêt lancé par le groupe anglo-australien. Mais les autorités ne sont pas convaincues. Désireuses d’être conseillées dans ce dossier, elles ont appelé à leurs côtés Anthony Bouthelier, un ancien directeur Afrique de Pechiney, qui a présidé le conseil d’administration d’Alucam dans les années 1980 (l’usine était alors une filiale du groupe français). Afin de relancer la cession, qu’il veut conclure sous six mois, ce dernier a obtenu que l’Agence française de développement (propriétaire de 5 % du capital) prenne en charge les frais juridiques et bancaires. Début janvier 2016, c’est la groupe financier Lazard qui a été retenu pour mener à bien l’opération.

Promesse

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Surtout, Anthony Bouthelier souhaite habiller la mariée en proposant aux investisseurs de construire une nouvelle usine sur le port en eau profonde de Kribi, où il s’est rendu la semaine dernière. Avec la promesse de réduire les coûts de production (transport et électricité notamment) et d’augmenter la capacité, de 100 000 à 500 000 t, voire à 1 million de tonnes, par an.

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