Arts : à la rencontre de Londres l’Africaine

Il y a du wax dans le smog ! Depuis quelques années, la capitale britannique vibre aux couleurs de l’Afrique. Soutenus par des institutions publiques et des initiatives privées, les créateurs de tout poil y trouvent matière à s’exprimer. Visite à travers une ville plus vibrionnante que jamais.

Affiches d’acteurs, dans le quartier de Peckham, le 9 décembre. © KALPESH LATHIGRA POUR J.A.

Affiches d’acteurs, dans le quartier de Peckham, le 9 décembre. © KALPESH LATHIGRA POUR J.A.

NICOLAS-MICHEL_2024

Publié le 5 janvier 2016 Lecture : 1 minute.

Image d’illustration © Kalpesh LathIgra pour J.A.
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Londres, l’Africaine

Il y a du wax dans le smog ! Depuis quelques années, la capitale britannique vibre aux couleurs de l’Afrique. Soutenus par des institutions publiques et des initiatives privées, les créateurs de tout poil y trouvent matière à s’exprimer. Visite à travers une ville plus vibrionnante que jamais.

Sommaire

Né à Londres en 1992, John Boyega incarne un rôle de premier plan dans Le Réveil de la Force, septième épisode de la saga Star Wars. Né lui aussi à Londres, mais trente ans plus tôt, Yinka Shonibare, Member of the Most Excellent Order of the British Empire, est l’un des artistes africains les plus novateurs du continent. Originaire de Lagos mais installé entre Londres et New York, Duro Olowu est célèbre pour des créations qui habillent jusqu’à la première dame des États-Unis. Ghanéen en Tanzanie, l’architecte David Adjaye s’est imposé avec brio sur les rives de la Tamise… Ces quatre exemples ne suffiront pas, loin s’en faut, à résumer la frénésie africaine qui agite, anime et vivifie le cœur du Royaume-Uni.

Dynamisme pluridisciplinaire

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La présence d’une importante communauté africaine ne date pas d’hier dans cette capitale d’un ancien empire colonial, mais son dynamisme culturel est aujourd’hui particulièrement visible que ce soit dans le cinéma, les arts plastiques, la littérature, la musique, l’architecture, la mode… Un dynamisme qui doit beaucoup au talent d’individus engagés à fond dans leur art, bien entendu, mais qui repose aussi sur des institutions solides, ouvertes, qui ont à cœur de dépasser les clichés et de promouvoir ce qui se produit de meilleur entre l’Afrique et le reste du monde – quand les créateurs envoient valdinguer les frontières. Qu’il s’agisse d’initiatives privées comme la foire d’art africain contemporain 1:54, de centres publics comme les Black Cultural Archives et le Center of African Studies ou encore d’associations caritatives comme Autograph ABP, quelques acteurs alimentent ce vent de mixité enrichissant. Nous sommes partis à leur rencontre dans les quartiers d’une ville où la différence n’est pas un problème.

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