Tunisie : le nouveau gouvernement porte la griffe de Habib Essid

En annonçant dans la soirée du 6 janvier la composition de son nouveau gouvernement, Habib Essid a déjoué tous les pronostics.

Le premier ministre Habib Essid , en juillet 2015. © Geert Vanden Wijngaert/AP/SIPA

Le premier ministre Habib Essid , en juillet 2015. © Geert Vanden Wijngaert/AP/SIPA

Publié le 12 janvier 2016 Lecture : 1 minute.

« Il n’était pas question pour lui d’attendre le congrès de Nidaa Tounes, les 9 et 10 janvier, car il aurait alors été dans l’obligation d’attendre aussi celui d’Ennahdha, en mars », décrypte un de ses proches. Si l’influence des islamistes se trouve confortée conformément aux résultats des dernières élections, la nouvelle équipe n’en porte pas moins l’empreinte du Premier ministre, qui souhaitait avant tout supprimer les secrétariats d’État et redéfinir les périmètres de certains ministères.

Celui de l’Intérieur a ainsi été scindé en deux : d’un côté les Affaires locales (collectivités territoriales et décentralisation), confiées à Youssef Chahed ; de l’autre, la Sécurité, dont hérite Hédi Majdoub (46 ans), son poulain, qui fut son chef de cabinet en 2011. « Une personnalité à suivre, il est peut-être de la trempe d’un Bernard Cazeneuve », conclut notre source.

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