Maroc : la balance revient à l’équilibre

À l’Istiqlal, plus vieux parti du Maroc, l’ère des dissensions internes, des changements d’alliance et des repositionnements est révolue.

Le secrétaire général de l’Istiqlal dans son bureau, en 2012, à Rabat. © HASSAN OUAZZANI POUR J.A.

Le secrétaire général de l’Istiqlal dans son bureau, en 2012, à Rabat. © HASSAN OUAZZANI POUR J.A.

ProfilAuteur_LaurentDeSaintPerier

Publié le 23 janvier 2016 Lecture : 1 minute.

Le 11 janvier, à Rabat, à l’occasion de la commémoration du Manifeste de l’indépendance rédigé par ses fondateurs, en 1944, le parti de la balance a annoncé avoir resserré les rangs et se met ainsi en ordre de bataille dans la perspective des prochaines législatives. Le courant Bila hawada (« sans répit »), qui, autour d’Abdelouahed El Fassi, contestait les décisions du secrétaire général, Hamid Chabat, comme sa façon de diriger le parti, n’est plus.

« Il faut s’unir pour conserver les valeurs fondatrices du parti et sa crédibilité », a déclaré El Fassi, auquel son ennemi d’hier a répondu : « Il est temps de se tourner vers les prochaines élections […]. La maison de l’Istiqlal accueille tout le monde. » Pour sa part, l’ancien Premier ministre Abbas El Fassi a appelé à une autocritique, qualifiant de « faute » la décision, en 2013, de se retirer du gouvernement dominé par les islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD). Indice d’une alliance stratégique à venir ?

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