Côte d’Ivoire : les gendarmes de Bouaké refont surface

Après l’ouverture du procès, le 21 janvier, des assassins de l’ex-général putschiste Robert Gueï, le tribunal militaire d’Abidjan, présidé par le colonel Ange Kessy, va exhumer le dossier des soixante gendarmes tués le 6 octobre 2002 à Bouaké, fief du Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI) dirigé à l’époque par Guillaume Soro.

Dans les rues de Bouaké, le 12 octobre 2015. © Sylvain Cherkaoui/J.A.

Dans les rues de Bouaké, le 12 octobre 2015. © Sylvain Cherkaoui/J.A.

Publié le 23 janvier 2016 Lecture : 0 minute.

Le parquet militaire a commencé de rassembler les pièces encore disponibles en vue de l’ouverture d’une enquête et, le cas échéant, d’un procès. « C’est sûr que les crimes odieux commis pendant les crises de 2002-2007 puis de 2011 ne devront pas rester impunis », estime un proche du chef de l’État. Au moment des faits, Bouaké était contrôlé par les lieutenants-colonels Chérif Ousmane, actuel commandant en second du Groupement de sécurité de la présidence de la République (GSPR), et Issiaka Ouattara, alias Wattao, commandant en second de la Garde républicaine.

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