Tunisie : coup de jeune à Ennahdha ?
La crise politique que traverse la Tunisie n’empêche pas les partis d’échafauder des scénarios pour les élections législatives et présidentielle de 2019.
Les dirigeants d’Ennahdha sont par exemple conscients que l’absence d’un candidat islamiste à la présidentielle de 2014 a fortement mécontenté la base du mouvement. Et ils n’ont nulle intention de répéter cette erreur lors du prochain scrutin. La tendance semble être au rajeunissement du leadership, quitte à mettre en avant de nouvelles figures qui ne soient pas issues de ses rangs.
Divers noms circulent, comme celui de l’homme d’affaires Iskander Rekik, un Sfaxien très conservateur qui a longtemps vécu aux États-Unis et a fondé en 2011 l’Alliance nationale pour la paix et la prospérité (ANPP).
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