Bande dessinée : à la recherche du temps perdu

Du Caire à Beyrouth en passant par Damas et Jérusalem, Lamia Ziadé redonne vie à ces stars adulées sur fond de déclin de la Nahda, la renaissance arabe. Un retour nostalgique aux glorieuses heures du panarabisme.

Ô nuit, ô mes yeux, de Nadia Ziadé © éd. P.O.L

Ô nuit, ô mes yeux, de Nadia Ziadé © éd. P.O.L

Publié le 29 janvier 2016 Lecture : 0 minute.

« Ô nuit, ô mes yeux  » ressemble à une affiche de film égyptien des années 1950. La calligraphie y est épaisse, les lèvres des femmes ourlées de rouge et la moustache des hommes fièrement peignée. Roman graphique, l’ouvrage de Lamia Ziadé revient sur une époque où Oum Kalthoum, Fayrouz mais également Asmahan et Layla Mourad occupaient le devant de la scène culturelle arabe.

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>> Ô nuit, ô mes yeux, de Lamia Ziadé, éd. P.O.L, 576 pages, 39,90 euros

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