Niger : limogeage à Filingué, suite à la rencontre de l’opposition autour d’Hama Amadou

La campagne pour l’élection présidentielle nigérienne a débuté le 30 janvier, mais n’a rien changé aux conditions de détention du candidat Hama Amadou. Et surtout au régime des visites auquel il est astreint.

Hama Amadou © Vincent Fournier pour J.A.

Hama Amadou © Vincent Fournier pour J.A.

Publié le 12 février 2016 Lecture : 1 minute.

Le régisseur de la prison de Filingué, où Hama Amadou, l’ancien président de l’Assemblée nationale – et par ailleurs candidat à la prochaine présidentielle – est incarcéré, a d’ailleurs été récemment muté. Selon un proche du dossier, il paie l’autorisation donnée à plusieurs candidats de l’opposition, sur demande d’un procureur général de la Cour de cassation, de rendre visite à Hama Amadou, le 25 janvier.

À la suite de cette entrevue, à laquelle participait notamment Seyni Oumarou, du Mouvement national pour la société du développement, et Amadou Boubacar Cissé, de l’Union pour la démocratie et la République, la création de la Coalition pour l’alternance 2016 avait été officialisée.

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Hama Amadou est toujours candidat à la prochaine présidentielle, puisque la Cour constitutionnelle l’a autorisé à se présenter. Dans un arrêt rendu mardi 9 février, la Cour Constitutionnelle du Niger a estimé « qu’il n y [avait] pas rupture d’égalité » entre Hama Amadou et les quatorze autres candidats. Elle avait été saisie, le 25 janvier, par une dizaine de députés de l’opposition afin « qu’elle se prononce par arrêt sur la situation juridique du candidat à l’élection présidentielle de février 2016, Hama Amadou ».

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