Eaux usées : l’exception algérienne en péril

Avec 100 % de sa population ayant désormais accès à l’eau potable, Alger a, avec l’appui de Suez, fait de remarquables progrès dans ce domaine ces dernières années.

Le traitement des eaux en Algérie est menacée par la chute du cours du pétrole. © AFP

Le traitement des eaux en Algérie est menacée par la chute du cours du pétrole. © AFP

Publié le 25 février 2016 Lecture : 1 minute.

La Sénégalaise des eaux est l’une des filiales d’Eranove. © Sylvain Cherkaoui pour Jeune Afrique
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Eau : comment l’Afrique peut rattraper son retard

Au sud du Sahara, le traitement des eaux usées demeure sous-développé, faisant peser sur les pays un coût sanitaire et économique exhorbitant. Mais, sous l’impulsion des bailleurs de fonds, les principaux blocages commencent enfin à être levés.

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Mais la capitale algérienne se distingue aussi par la qualité de son assainissement : plus de 60 % des eaux usées sont aujourd’hui collectées et traitées, contre à peine 6 % il y a dix ans. Les 370 millions d’euros apportés par les autorités algériennes sur la période 2006-2011 ont permis d’améliorer considérablement la situation, notamment grâce à l’agrandissement des stations d’épuration.

Mais l’équilibre du secteur de l’eau, qui dépend des financements publics (près de 40 milliards d’euros alloués, au niveau national, sur la période 2010-2019), est mis en péril par la baisse du prix des hydrocarbures, première source de revenus de l’État. Pour cette année, le FMI prévoit un déficit budgétaire équivalent à 11,4 % du PIB. Touchée par la baisse des subventions sur l’énergie, l’Algérienne des eaux, actionnaire à 70 % de la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger, a annoncé début février se trouver dans une situation financière difficile.

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