Assainissement : Veolia mise sur les eaux industrielles

S’il reste difficile à financer (au-delà de l’investissement initial) dans les villes, l’assainissement devient beaucoup plus rentable lorsqu’il s’agit de traiter les eaux usées découlant d’une activité industrielle.

Sur le site d’Iduapriem, au Ghana. © VEOLIA

Sur le site d’Iduapriem, au Ghana. © VEOLIA

Julien_Clemencot

Publié le 25 février 2016 Lecture : 1 minute.

La Sénégalaise des eaux est l’une des filiales d’Eranove. © Sylvain Cherkaoui pour Jeune Afrique
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Eau : comment l’Afrique peut rattraper son retard

Au sud du Sahara, le traitement des eaux usées demeure sous-développé, faisant peser sur les pays un coût sanitaire et économique exhorbitant. Mais, sous l’impulsion des bailleurs de fonds, les principaux blocages commencent enfin à être levés.

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Pour Veolia, miniers et pétroliers sont ainsi devenus une cible prioritaire sur le continent à mesure que les pays adoptent des législations sur l’environnement plus contraignantes. En 2014, le groupe français a décroché au Ghana un contrat pour le traitement des eaux usées d’Iduapriem, la mine d’or d’AngloGold Ashanti. D’autres accords pourraient être passés au Mozambique et en Angola.

Dans les pays francophones, les opportunités en matière de lutte contre la pollution industrielle sont encore limitées, faute d’une réelle volonté politique. « Les États devront s’y mettre, car plus il y aura de projets, plus les risques environnementaux seront grands », estime un expert. Objectif de Veolia : réaliser, d’ici à 2020, 15 % de son chiffre d’affaires africain grâce aux services rendus aux entreprises.

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