Franc-maçonnerie : les missi dominici de la diplomatie

Sadio Lamine Sow, diplomate de l’ombre qu’on aperçoit furtivement dans un hall d’hôtel, grand maître de la Grande Loge nationale du Mali, ancien journaliste à Jeune Afrique, a fait partie deux décennies durant de ces conseillers étrangers qui murmuraient à l’oreille de Blaise Compaoré.

Sadio Lamine Sow © Emmanuel Daou Bakary/J.A.

Sadio Lamine Sow © Emmanuel Daou Bakary/J.A.

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Publié le 2 mars 2016 Lecture : 1 minute.

Les symboles francs-maçonniques. © AFP
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Les francs-maçons africains au pied du mur

Bien que nombre de chefs d’État francophones s’y côtoient, les Loges africaines apparaissent toujours comme un lieu de pouvoir occulte et semblent impuissantes à désamorcer les conflits qui déchirent le continent.

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À la surprise générale, il accepte en avril 2012 de rejoindre le gouvernement de Cheick Modibo Diarra au poste de ministre d’État chargé des Affaires étrangères. Il y reste moins d’un an, avant de reprendre ses activités de conseil. Il est fréquemment aperçu chez le Togolais Faure Gnassingbé et chez le Congolais Denis Sassou Nguesso. Pierre Moukoko Mbonjo, l’ancien ministre camerounais des Relations extérieures (jusqu’au remaniement du 2 octobre 2015), a lui longtemps été le grand maître de la Grande Loge nationale du Cameroun. Ses talents de négociateur, son épais carnet d’adresses, ses entrées auprès de plusieurs chefs d’État et ses accès aux loges ont donné à ce Sawa pure souche le profil du parfait sherpa.

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