Algérie : alerte maximale à la frontière avec la Libye

Les autorités algériennes renforcent le dispositif militaire à la frontière avec la Libye (980 km de long) afin de prévenir l’infiltration de groupes armés.

Soldats de l’ANP en faction devant le site gazier d’In Amenas, en janvier 2013. © LOUAFI LARBI/REUTERS

Soldats de l’ANP en faction devant le site gazier d’In Amenas, en janvier 2013. © LOUAFI LARBI/REUTERS

Publié le 22 février 2016 Lecture : 1 minute.

Les trois régions militaires du Grand Sud ont été placées en état d’alerte maximale. Congés et permissions des soldats concernés sont suspendus jusqu’à nouvel ordre, tandis que d’importants moyens humains et matériels (blindés) sont acheminés sur place.

La gendarmerie a quant à elle installé une centaine de postes de surveillance, appuyés par des unités d’élite, des gardes mobiles et des avions de reconnaissance. La sécurité a également été renforcée autour des installations pétrolières et gazières, ainsi qu’à proximité des bases de vie d’In Amenas – qui furent la cible d’une attaque terroriste en janvier 2013. Les multinationales travaillant dans la zone multiplient les consignes de prudence à l’intention de leurs employés algériens et étrangers.

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Signe évident de cette tension aux frontières, l’armée algérienne a annoncé lundi 22 février l’arrestation de onze ressortissants étrangers qui s’apprêtaient à rejoindre la Libye. Dans un communiqué diffusé par le ministère de la Défense nationale, l’armée a indiqué qu’un détachement relevant du secteur opérationnel de Laghouat (4e Région Militaire) a procédé la veille à l’interpellation de ces individus dont les nationalités n’ont pas été précisées.

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