Enquête sur la mort de Ghislaine Dupont et Claude Verlon : qui cache quoi ?

Que contient la centaine de documents confidentiels déclassifiés transmis le 17 février par le ministère français de la Défense au juge antiterroriste Jean-Marc Herbaut concernant l’assassinat, le 2 novembre 2013 à Kidal (Nord-Mali), de deux collaborateurs de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon ?

Le 4 novembre 2013 à Bamako, manifestation en hommage à Ghislaine Dupont et Claude Verlon de RFI, tués à Kidal. © Philippe Desmazes/AFP

Le 4 novembre 2013 à Bamako, manifestation en hommage à Ghislaine Dupont et Claude Verlon de RFI, tués à Kidal. © Philippe Desmazes/AFP

Publié le 23 février 2016 Lecture : 1 minute.

Selon des sources proches de l’une des enquêtes diligentées pour tenter d’éclaircir les circonstances du drame, l’état-major français de ce qui s’appelait alors l’opération Serval aurait, « preuves à l’appui », opposé aux médias désireux de se rendre à Kidal la même réponse : « Ne montez pas là-bas, c’est de la folie. » Dès lors, « les directions des médias concernés ont pris leurs responsabilités ».

Vérité historique ou manière de se débarrasser d’une patate brûlante ? Même si de nombreuses zones d’ombre restent à éclaircir, l’entourage de Jean-Yves Le Drian répète depuis le début que l’armée n’a « rien à cacher » dans cette affaire. Il appartiendra au juge Herbaut d’en décider.

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