Burundi : la mission de la dernière chance

À dix mois de la fin de son mandat, Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, vient d’achever ce qui pourrait être sa dernière tournée en Afrique centrale.

Pierre Nkurunziza avec Ban Ki-moon, le 23 février, à Bujumbura. © STRINGER/AP/SIPA

Pierre Nkurunziza avec Ban Ki-moon, le 23 février, à Bujumbura. © STRINGER/AP/SIPA

Publié le 29 février 2016 Lecture : 1 minute.

Le 23 février, à Bujumbura, il a une nouvelle fois tenté de ramener le président Pierre Nkurunziza à la table des négociations avec l’opposition. « L’objectif est de l’inciter à renouer le dialogue, mais hors du territoire burundais. Il doit accepter d’aller à Arusha », insiste un membre de la délégation onusienne. Pour tenter de l’en convaincre, quatre de ses homologues africains, le Gabonais Ali Bongo Ondimba, le Mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, le Sénégalais Macky Sall et le Sud-Africain Jacob Zuma, accompagnés de Haïlemariam Desalegn, le Premier ministre éthiopien, ont débarqué à Bujumbura le 25 février pour deux jours de pourparlers.

Dès leur arrivée, ils se sont entretenus avec des représentants du CNDD-FDD, le parti présidentiel, et des opposants membres de l’Union pour le progrès national (Uprona) et du Front pour la démocratie du Burundi (Frodebu), puis, dans la matinée du lendemain, avec Nkurunziza. « S’ils venaient à rentrer bredouilles, ce serait un échec pour toute la sous-région », s’inquiète notre interlocuteur onusien.

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