Centrafrique : pas de recours mais des rancœurs

Les proches d’Anicet-Georges Dologuélé, arrivé second à la présidentielle, sont convaincus que le nouveau président élu, Faustin-Archange Touadéra, a bénéficié d’un vaste système de fraude…

Anicet-Georges Dologuélé, à Paris, le 4 juin 2013 © Vincent Fournier/J.A.

Anicet-Georges Dologuélé, à Paris, le 4 juin 2013 © Vincent Fournier/J.A.

Publié le 2 mars 2016 Lecture : 1 minute.

Si l’ancien Premier ministre Anicet-Georges Dologuélé a renoncé à introduire un quelconque recours devant la Cour constitutionnelle, ses proches restent convaincus que la défaite de leur champion au second tour de la présidentielle est le fruit d’une fraude massive organisée par les autorités de transition en faveur de Faustin-Archange Touadéra.

Certains accusent Jean-Jacques Demafouth, conseiller à la présidence, et Bernard Kpongaba, vice-président de l’Autorité nationale des élections (ANE), d’en être les principaux organisateurs. Et Catherine Samba-Panza, la présidente de la transition, Mahamat Kamoun, le chef du gouvernement, plusieurs ministres, la directrice des Douanes (Rachel Ngakola), ainsi que des préfets, sous-préfets, maires et inspecteurs académiques, d’y avoir prêté la main.

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Parmi les anomalies dénoncées : la distribution de bulletins de vote préremplis en faveur de Touadéra, l’existence de bureaux de vote fictifs (au nombre de 24, à Bangui), la modification de procès-verbaux par des responsables administratifs et le vote d’électeurs dépourvus de tout document d’identité.

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