Cinéma : « L’Orchestre de minuit », de Jérôme Cohen

Pourquoi Marcel Abitbol, célèbre musicien et directeur de l’Orchestre de minuit dans les années 1950 et 1960 à Casablanca, a-til décidé de revenir chez lui, trente ans après avoir brusquement quitté le Maroc pour Israël ? Et pourquoi a-til demandé à son fils Michaël, qui vit aux États-Unis, de le rejoindre à cette occasion dans le pays de son enfance ?

Capture d’écran. © YouTube

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Renaud de Rochebrune

Publié le 2 mars 2016 Lecture : 1 minute.

La réponse, après la mort subite de Marcel au lendemain de son arrivée, mettra longtemps à venir. Pour la trouver, Michaël devra se remémorer ses premières années et rencontrer un à un tous les membres de l’Orchestre de minuit, encore traumatisés par le départ sans explication du chef d’orchestre au début des années 1970. Dans cette quête de vérité, qui permet de revisiter le Maroc des premiers temps de l’indépendance, Michaël sera en permanence accompagné par Ali, un chauffeur de taxi resté amoureux de la musique de son père, remarquablement interprété par Aziz Dadas, qui apporte à ce film parfois drôle mais le plus souvent mélodramatique une touche d’humanité et une fraîcheur bienvenue.

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L’Orchestre de minuit, de Jérôme Cohen Olivar (sortie en France le 2 mars)

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